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  • Actes 11. Une Eglise surprise par l’Esprit Saint

    24.5.2015
    Actes 11
    Une Eglise surprise par l’Esprit Saint

    Actes 2 : 1-13      Actes 11 : 1-18

    Télécharger le texte : P-2015-05-24.pdf


    Chères paroissiennes, chers paroissiens,
    Vous avez entendu le récit traditionnel de Pentecôte. Ce récit ouvre l’histoire de la première Eglise, histoire dépeinte dans le livre des Actes des Apôtres qui fait suite à l’Évangile selon Luc.
    Luc donne un cadre temporel aux apparitions de Jésus — de Pâques jusqu’à l’Ascension — puis décrit le don du Saint-Esprit, le jour de la Pentecôte : 10 jours après l’Ascension, 50 jours après Pâques.
    Ce récit du don de l’Esprit marque la date de naissance de l’Eglise. Avant la Pentecôte, il y a un groupe de disciples, craintifs et désorganisés. Ils se réunissaient en cachette, en s’enfermant dans la chambre haute pour se rappeler — entre eux — ce qu’ils avaient vécu avec Jésus. Ils sont encore à Jérusalem, et ce dimanche de la fête juive des semaines — Chavouot en hébreu, Pentecôte en grec — ils sont encore réunis entre eux.
    Mais ce dimanche-là un événement spécial se passe. Le Saint-Esprit descend sur la maison, puis sur les disciples à la façon de la révélation bruyante et lumineuse de Dieu à Moïse au Sinaï.
    Cela ameute du monde, tous les pèlerins juifs montés à Jérusalem des quatre coins de la diaspora juive. Beaucoup de pays ou régions sont mentionnés, de l’Iran actuel jusqu’à Rome, mais il est précisé que ce sont des juifs de souche ou des convertis à la foi juive. Le don de l’Esprit-Saint concerne — à ce moment —prioritairement les juifs, les descendants d’Abraham, les dépositaires de la révélation du Dieu d’Israël.
    Pour les disciples, il était évident que Jésus était le Messie annoncé dans les Ecritures, celui qui est venu pour accomplir les promesses de Dieu à l’égard de son peuple. C’est une affaire interne. Il est important d’annoncer aux juifs que l’Ecriture est accomplie, que le Messie est venu et qu’il s’agissait de Jésus ! Mais cela ne concerne que le peuple Israël. Voilà la croyance des disciples. Or, l’Esprit souffle où il veut et Dieu ne veut pas être limité par nos étroitesses d’esprit !
    L’évangélisation par les disciples se fait, en Judée, en Samarie et en Galilée. Mais — comme le racontent le livre des Actes — les persécutions poussent les premiers chrétiens à l’exil : à Damas, à Antioche et plus loin !
    Et voilà nos disciples confrontés aux Grecs et aux Romains. Et ceux-ci reçoivent favorablement l’évangile ! Que doivent-ils faire ? L’Esprit Saint convainc Pierre qu’il peut aller chez Corneille, et Pierre constate que Corneille reçoit l’évangile et qu’il reçoit l’Esprit Saint aussi bien que les juifs. Pierre le traite donc comme les autres nouveaux chrétiens.
    C’est lorsqu’il vient raconter cette merveilleuse histoire à Jérusalem que les choses se gâtent. Il est désapprouvé, il est contesté. Il est accusé d’avoir mangé avec des païens, donc d’avoir transgresser les règles du judaïsme qui s’appliquaient encore dans la première Eglise. C’est alors que Pierre explique comment cela s’est passé, comment il a agi sous l’inspiration divine. Ainsi Pierre nous raconte ce que les spécialistes des Actes des Apôtres appellent « la Pentecôte des Gentils » c’est-à-dire la Pentecôte des païens.
    Pierre raconte : «Je commençais juste à leur parler, quand le Saint-Esprit est descendu sur eux, tout comme il était descendu sur nous au commencement. (…) Dieu leur a accordé ainsi le même don que celui qu’il nous a fait à nous quand nous avons cru au Seigneur Jésus-Christ : qui étais-je donc pour m’opposer à Dieu ! » (Ac 11:15,17)
    L’Esprit Saint souffle où il veut. Il était là pour créer l’église, et il est là pour la faire évoluer, pour la faire grandir et avancer, pour la diriger, parfois vers des lieux ou des formes qui surprennent même les disciples, les chrétiens. L’Eglise n’est pas une Association ou une Entreprise avec des statuts et une assemblée générale. L’Eglise a certes besoin de personnes qui assurent l’organisation pratique, la petite cuisine — et ce n’est pas négligeable. Mais l’Eglise dépasse notre petite organisation humaine et nos buts humains.
    Au jour de la Pentecôte, nous devons nous souvenir que c’est l’Esprit Saint qui souffle sur l’Eglise et qu’il l’a conduit. L’Eglise n’est pas née de volontés humaines, elle est née d’un don, d’un surgissement qui a dépassé tous ceux qui étaient présents — on les a d’ailleurs pris pour des fous, on les a cru ivres, ce jour là !
    L’Eglise naît d’un appel, d’un bouleversement, elle naît d’une ouverture : c’est le Christ qui apparaît dans une chambre fermée ; c’est l’Esprit qui souffle et se manifeste en langues de feu. L’Eglise est appelée à cette ouverture qui est le contraire du repli sur soi.
    Cette ouverture est intérieure, c’est un déblocage, un élargissement par rapport à nos étroitesses, une confiance en l’Esprit Saint par rapport à nos peurs, une ouverture par rapport à nos préjugés.
    Cela n’a pas dû être facile pour les disciples juifs élevés dans la peur du contact avec les non-juifs,  la peur d’être souillé, d’être contaminé, d’être rendus impurs en entrant dans leurs maisons ou en partageant leurs repas.
    Cette ouverture, cette transformation intérieure conduit à une ouverture aux autres. Le Christianisme n’est pas réservé à une ethnie ou à une catégorie de la population. Le message de Jésus est universel, il est destiné à tous les humains, parce qu’il n’y a pas diverses catégories d’humains.
    L’Esprit Saint souffle sur tous les humains, sans différences. « Ne considère pas comme impur ce que Dieu déclare pur !» entend Pierre. Dieu fait souffler son Esprit Saint sans barrières, sans discrimination sur tous les humains, sur toute la terre, voici le souffle de Pentecôte !
    Amen
    © Jean-Marie Thévoz, 2015

  • Luc 24. La vie : comme un jeu vidéo.

    Luc 24
    14.5.2015
    La vie : comme un jeu vidéo.
    Phil 2 : 5-11       Matthieu 16 : 24-27        Luc 24 : 50-53

    Télécharger le texte : P-2015-05-14.pdf


    Chères paroissiennes, chers paroissiens,
    En ce jeudi de l’Ascension, nous rappelons que Jésus est monté au ciel. Monter au ciel ? Peut-on encore dire cela au XXIe siècle ? Peut-on encore croire cela au XXIe siècle ? Si dans cet épisode de l'Ascension nous voulons nous raccrocher à une élévation physique de Jésus, à une ascension au travers des nuages, de la stratosphère, nous avons un problème et il n'est pas étonnant que nos contemporains se détournent des Eglises. Ne confondons pas Jésus avec Superman ou avec Yves Rossi le jetman suisse !
    Les évangiles ne nous révèlent pas une une anecdote bizarre à travers l’Ascension de Jésus, mais un élément très sérieux quand on en saisit la portée symbolique, théologique.
    L’Ascension est une image qui s’inscrit dans la vision du monde de l’époque de Jésus. Le monde est vu comme constitué de trois étages, de trois niveaux, « le ciel, la terre et les enfers » comme le dit le cantique 34–32 (strophe 2) que nous venons de chanter. Le ciel (qui n’est pas celui de la météo !) est la dimension divine. C’est l’espace que Dieu habite, qu’il remplit, c’est le lieu (ou le temps) de la communion avec Dieu.
    Les « enfers », ou la Shéol dans l’Ancien Testament, c’est le séjour des morts, qu’il ne faut pas se représenter comme l’enfer des peintures de la Rennaissance, c’est simplement le lieu de la mort, lieu marqué par l’absence de Dieu, un lieu ou un temps d’immobilisme, de léthargie, de non-vie. Dans cette vision des choses, la vie sur terre est le temps décisif où se joue soit la montée au ciel, soit la descente dans la Shéol.
    Je vais prendre une comparaison actuelle. Essayons de penser que la vie est un jeu vidéo ! Pour ceux qui ne sont pas familiers avec les jeux vidéo, essayez de penser à un rallye semé d’embûches et d’énigmes et d’indices permettant d’aller à l’étape suivante. Dans un jeu vidéo, le personnage qu’on incarne ce meut dans un univers qui se trouve derrière l’écran. Il est confronté à trouver son chemin, à trouver des objets qu’il doit prendre ou laisser sans savoir lesquels seront utiles dans la suite. Il peut par exemple se trouver face à une porte pour laquelle il aura besoin d’une clé, ou face à un mur pour lequel il aurait besoin d’une barre à mine, mais qui veut s’encombrer d’une barre à mine ? etc. Il va faire des rencontres, les unes bénéfiques, les autres maléfiques, il aura donc besoin de cadeaux ou d’armes etc. pour arriver en vainqueur au niveau le plus haut, au paradis. Dans certains jeux on peut se procurer des indices supplémentaires pour éviter des pièges ou des détours. Voilà les ressorts des jeux vidéo.
    Si nous imaginons que le monde est un gigantesque jeu vidéo, notre rôle sur terre est de trouver une notre voie, faire notre chemin pour monter vers le niveau « ciel» et éviter de tomber dans la shéol, de mourir, d’être « game over ».
    L’épisode de l’Ascension de Jésus montre qu’il a réussi à passer au niveau supérieur, il a gagné le jeu. Il a donc une connaissance de toutes les astuces et des justes comportements pour gagner le ″jeu de la vie″. Plus encore, avant son Ascension — c’est ce que son Ascension nous révèle — il nous a enseigné comment on peut à notre tour gagner le ″jeu de la vie″ et accéder au ciel ! Il a pu le faire parce qu’il est le fils du concepteur du ″jeu de la vie″. Il a toutes les astuces et toutes les réponses aux énigmes, il a le mode d’emploi et il est venu pour nous le communiquer. Quel est son enseignement pour que nous puissions réussir au ″jeu de la vie″ et gagner le ciel ? Il nous donne trois enseignements fondamentaux.
    1. La première chose : c’est de le croire. Croire qu’il est bien le messager, le révélateur de celui qui a conçu, créé le ″jeu de la vie″. Pour faire notre chemin dans le jeu, nous devons choisir qui croire, lui ou les autres ? En qui allons nous faire confiance ? Dans son enseignement ou dans ce que le monde nous dit de faire ?
    2. Ensuite, Jésus nous dit de ne pas suivre le monde. Le monde — et ses conseils ordinaires — court à sa perte. Le monde est basé sur de fausses valeurs qui ne peuvent que nous faire perdre le ″jeu de la vie″. Vous connaissez les valeurs du monde : consommer, paraître, devenir célèbre, être mieux que les autres quitte à les piétiner, réussir, posséder, etc. Tous ces conseils ne mènent qu’à des impasses. Tous ces objets qu’on nous conseille d’acheter nous alourdissent, nous empêchent de monter au ciel.
    3. L’enseignement positif que Jésus nous donne consiste en un retournement des valeurs du monde. Ce sont les valeurs des béatitudes, ce sont les valeurs que Jésus a transmises à travers le lavement des pieds, ce sont les valeurs que Jésus a vécues en se dépouillant de tout pouvoir, de toute grandeur, pour servir, comme le rappelle la lettre aux Philippiens (Ph 2:5-11). C’est le don de soi, le don de sa vie qui conduit à la grandeur et à l’élévation. Dans le ″jeu de la vie″ : « celui qui voudra sauver sa vie la perdra et celui qui acceptera de la donner la sauvera » (Mt 16:25).
    C’est quelque chose qui est totalement caché au monde, mais que Jésus nous a révélé, à ses disciples et à nous. Nous avons le mode d’emploi du ″jeu de la vie″, nous avons les clés pour accéder au niveau du ciel.
    À nous de croire et faire confiance en Jésus. À nous de le suivre, de suivre ses enseignements. À nous d’emprunter ce chemin paradoxal, où celui qui perd en fait gagne.
    Découvrir que c’est ce chemin même — que le monde voit comme perdant, comme un abaissement, comme déraisonnable — c’est ce chemin qui se révèle être celui qui a du sens et apporte la vraie satisfaction, qui apporte des relations de plénitude avec les autres, qui apporte une communion d’amour avec Dieu, un rendez-vous avec le ciel.
    Amen
    © Jean-Marie Thévoz, 2015

  • 1 Pierre 3. Suivre Jésus pour donner plus de vie à la vie

    10.5.2015

    Suivre Jésus pour donner plus de vie à la vie

    1 Pierre 3 : 8-11    Matthieu 7 : 7-12

    Télécharger le texte : P-2015-05-10.pdf

    Chères paroissiennes, chers paroissiens, chère famille,
    Pourquoi les chrétiens sont-ils chrétiens ? Pourquoi sommes-nous, comme paroissiens, attaché au christianisme ? Eh bien le chrétien pense que Jésus a apporté, nous a apporté, une image de Dieu qui correspond à sa réalité. Une image qui s’approche le mieux de ce que nous humains, pouvons penser de Dieu, d’un Dieu « plus vrai que nature ».
    Nous pensons que cet homme Jésus a su trouver les mots, les gestes, les comportements propres à nous faire apercevoir un Dieu dont l’image est la moins déformée par nos idées humaines, nos a priori, nos filtres etc. C’est le problème avec l’image que nous nous faisons de Dieu, c’est que nous risquons toujours de la déformer. Ce que Voltaire avait bien exprimé dans une phrase : « Dieu a fait l’homme à son image, et l’homme lui a bien rendu ! »
    Au temps de Jésus, l’image de Dieu— au moins aux yeux de Jésus— était déformée. Dieu était considéré comme un surveillant du comportement, qui punissait tout écart à la loi de Moïse. Un contrôleur, rétributeur, exigeant une obéissance formelle à toute une série de règles, de commandements. La vie était canalisée, conditionnée, enfermée. Jésus a fait éclater ce cadre oppressant.
    À chaque époque on risque de nouvelles déformations. La Réforme protestante est née en réaction aux déformations du Moyen Âge. Et la Réforme a proposé une sorte d’antidote aux déformations : assurer à tous l’accès le plus large aux paroles de Jésus, au message le plus original possible en rendant la Bible lisible et accessible par chacun. Elle a profité de l’invention de l’imprimerie pour diffuser la Bible en langage courant. Pour que chacun puisse se faire sa propre idée. Nous pouvons donc tous aller voir quelle image de Dieu Jésus propose.
    Mais pourquoi avoir une image de Dieu ? En fait — sans toujours le savoir — chacun a déjà, en lui, une image, une conception de Dieu. En fait chacun de nous se fait une image lorsque nous définissons la vie, le monde, la société. Lorsque nous disons quelle est notre attitude face à la vie, face à l’univers, face aux événements autour de nous, face à notre destin, nous créons une image ! Certains disent : « tout ce paye un jour…» ; d’autres « après moi le déluge…» ou « la vie est magnifique/elle est absurde » ou « vivons le temps présent…». Chacune de ses phrases dit quelque chose sur les forces qui nous dépassent, sur ce qui régit le monde, sur l’organisation de l’univers, ce que les philosophes placent sous le terme générique de « Dieu ». À partir de ce terme générique qui organise l’univers — au moins dans notre cerveau — chacun a décliné et développé des applications plus détaillées.
    Les chrétiens reconnaissent dans les paroles de Jésus une expression sensée et satisfaisante de Dieu comme le principe qui gère, organise l’univers, au moins l’univers des relations humaines. Alors, que nous dit Jésus, puis ses disciples qui ont essayé de transmettre et déployer sa parole ? Dans les paroles de l’Évangile selon Matthieu que nous avons entendues ce matin, Jésus décrit un Dieu généreux, qui répond, qui ouvre et qui donne. Jésus part de l’expérience humaine, des relations entre parents et enfants. Et que voit-il ? Que tout imparfaits que soient les parents— fatigués d’avoir été réveillés trois fois pendant la nuit, ou sous pression au travail— malgré tous les écueils, les parents donnent de bonnes choses à leurs enfants. Combien plus Dieu, qui est généreux, nous donnera-t-il ce dont nous avons besoin, ce dont nous sommes à la recherche, ce qui nous manque.
    Dieu est généreux et cette générosité n’est pas soumise à conditions. La vie est offerte à tous, comme un cadeau premier et cette vie se veut généreuse. Dieu a fait la vie pour le bonheur, pour que nous puissions aimer la vie et la vivre à pleines dents.
    On retrouve cet amour de la vie dans la lettre de Pierre. Pierre donne des conseils à ceux qui veulent aimer la vie. On a plus de chance d’avoir une vie heureuse si on suit une ligne qui tend vers le bien plutôt que vers le mal. Et notre vision, notre image de Dieu, oriente nos attitudes, nos comportements et donc notre aptitude au bonheur. Pierre décrit d’abord quatre attitudes relationnelles qui donnent de la vie à la vie, puis un moyen d’y arriver.  C’est quatre attitudes sont : la compassion, l’esprit fraternel, la bienveillance et l’humilité.
    1. La compassion, c’est la capacité à être touché par la situation de l’autre, à s’ouvrir à ce que l’autre vit.
    2. L’esprit fraternel, c’est la capacité à considérer l’autre comme appartenant à ma famille, donc à me préoccuper de son sort comme je le fais pour mes proches.
    3. La bienveillance, c’est la capacité de traduire cela en actes concrets, en gestes, en comportements positifs.
    4. L’humilité, c’est la capacité de voir en chaque personne une personne digne d’être servie.
    Enfin, le moyen d’arriver à vivre ses attitudes, selon Pierre, c’est de renoncer aux attitudes en miroir, rendre le mal pour le mal, l’insulte pour l’insulte. C’est notre premier mouvement de réagir en miroir, d’être fâché contre celui qui se fâche contre nous, de crier sur celui qui crie contre nous. Cette attitude en réaction amplifie la réaction en chaîne et multiplie la violence, on le voit tous les jours dans le monde.  L’invitation qui nous est donnée, c’est de ne pas se laisser contaminer « par le côté obscur de la force », mais au contraire d’injecter du bien dans la relation, d’infuser de la bienveillance, de propager de la bienveillance.
    C’est notre rôle de parents, de grands-parents, de citoyens, de tenir aux valeurs positives, de résister au mal, c’est-à-dire à la tentation de réagir en miroir. C’est notre rôle, parce que Dieu a été généreux avec nous, de répandre du bien autour de nous comme un reflet de cette générosité. Non pas du bien pour bien faire, mais du bien pour bien vivre, parce que c’est la voie qui mène au bonheur.
    Amen
    © Jean-Marie Thévoz, 2015