1 Samuel 3 11.11.2007
Rencontrer Dieu et devenir libre
1 S 3 : 1-10 Mt 4 : 18-23 Jn 8 : 31-36
Chères paroissiennes, chers paroissiens,
"Samuel ne connaissait pas encore personnellement le Seigneur, car celui-ci ne lui avait jamais parlé directement jusqu'alors." (1 S 3:7)
Cela fait quelques années que Samuel fait son apprentissage de servant dans le Temple avec le vieux prêtre Héli (à ne pas confondre avec le prophète Elie qui viendra plus tard). Samuel a entendu parler du Dieu qu'il sert dans ce Temple, comme beaucoup de monde aujourd'hui a entendu parler du Dieu dont on parle dans les Eglises. Mais ils ne se sont jamais rencontrés personnellement.
Dieu n'aime pas rester un inconnu à distance, juste quelqu'un dont on a entendu parler. Dieu aime rencontrer des personnes et c'est pourquoi il appelle, il interpelle Samuel, des disciples, et pourquoi pas, chacun d'entre nous.
Dieu nous appelle, Dieu nous interpelle, il nous lance un appel à le rencontrer, à entrer dans une communication personnelle. Dieu nous appelle par notre prénom pour une conversation en tête à tête, pour faire connaissance et commencer un chemin ensemble.
Comme on l'a vu dans le récit de Samuel, l'interpellation n'est pas toujours facile à déchiffrer. Ce qui est absolument clair, c'est qui est appelé. Samuel entend clairement son nom. Il est appelé. Et trois fois de suite, il court vers celui qui prend soin de lui, le vieux prêtre Héli. "Tu m'as appelé, je suis là."
L'appel résonne en lui, l'appel résonne en nous, nous sommes appelés. Mais qui nous appelle ? Qui appelle Samuel ? Ce n'est qu'au troisième appel qu'Héli pense à aller regarder au-delà de la réalité première, de l'apparence des choses. Il pense enfin à l'impossible qui est pourtant la raison de son ministère et du lieu où il habite : Et si c'était Dieu ?
La voix de Dieu passe toujours par des chemins très humains, de telle sorte qu'il faut écouter au-delà des sons, voir au-delà du visible, et surtout — le plus souvent — avoir quelqu'un qui vous met sur la piste.
Combien de fois avons-nous déjà été appelés, mais sans entendre, sans comprendre, sans avoir quelqu'un qui nous dise : prend cette parole, cette rencontre au sérieux, écoute cette voix. Aujourd'hui, on aime dire : "Il n'y a pas de hasard dans nos rencontres." C'est de cet ordre-là.
Savons-nous, comme parents, mettre nos enfants sur cette voie de l'écoute, de l'appel de Dieu ? Cet appel se manifeste dans toutes nos questions sur le sens de la vie, pour les jeunes au moment de choisir une voie scolaire, une orientation professionnelle. Pour nous adultes, lors d'une réorientation ou lors d'une maladie ou la perte d'un être cher. Toujours revient l'appel : "quel sens a cette vie, ma vie ?
Cet appel nous tire de notre sommeil, nous oblige à lever le nez du guidon, à relever les yeux que nous avions rivés au sol de nos inquiétudes matérielles. N'y a-t-il rien d'autre que ma routine, que ma soif d'être établi dans ma famille, dans ma villa, dans ma carrière ?
Dieu appelle Samuel, les disciples, comme il a appelé Abraham à quitter sa sécurité pour partir à l'aventure vers une terre promise. Bien sûr, cet appel n'est pas un appel au voyage géographique, mais au voyage intérieur, un voyage à la rencontre de soi-même et des autres.
Dieu nous appelle à sortir de notre sommeil : Lève les yeux, ose, avance ! Va chercher ta vérité intérieure, cherche qui tu es et vis ainsi ta propre vie.
Jésus dit : "la vérité vous rendra libres" (Jn 8:32). Chercher sa vérité intérieure, c'est se demander, lorsqu'on parle, lorsqu'on agit : cela reflète-t-il vraiment la personne que je suis ? Nous sommes libres lorsque nos paroles et nos gestes reflètent exactement à l'extérieur ce que nous sommes à l'intérieur. Chaque fois que nous agissons de sorte que tel et tel, ou tel groupe (d'amis, de copains, de collègues) soit content de nous, alors nous sommes dans un processus d'adaptation à l'autre et nous abdiquons notre liberté.
Je crois que beaucoup de jeunes mettent plein de jurons dans leurs phrases pour être acceptés dans leur groupe, pour faire comme les autres. Mais ce n'est pas un signe de liberté. Je crois que beaucoup d'adultes se plient aussi à toutes sortes de règles pour se faire accepter. C'est pareil. Nous zigzaguons dans nos vies au gré des modes et des tendances, plutôt que d'entendre l'appel de Dieu à suivre et développer notre vérité intérieure devant lui.
On appelle aussi cette recherche et cet accomplissement : la vocation. Dieu nous appelle à devenir pleinement nous-mêmes. Il n'a pas de moule dans lequel nous faire rentrer. Il a juste un appel à nous transmettre: lève les yeux au-dessus de ton horizon, ne garde pas les yeux baissés sur tes pieds, regarde toute ta route, le point de l'horizon vers lequel tu vas orienter ta vie.
Comme adultes nous sommes appelés à cela et notre vie est plus courte que celle de nos enfants Et comme enfants, comme jeunes, vous recevez également cet appel, comme le jeune Samuel. Tous nous pouvons sortir de notre routine, de nos enfermements, écarter les barrières que nous avons mis nous-mêmes sur notre chemin pour répondre à cet appel.
Comme il s'agit d'un appel à la rencontre de soi, des autres et de Dieu, il n'y a pas de barrières physiques, que nos barrières intérieures. Il n'y a pas de limites aux relations humaines, il n'y a pas de limites aux rencontres possibles, il n'y a pas de limites aux découvertes. Pas besoin de voyager, d'aller loin, d'avoir de l'argent. Il s'agit simplement de s'ouvrir à soi-même, de s'ouvrir aux autres, de s'ouvrir à l'appel de Dieu : recevoir sa Parole, l'écouter nous appeler.
Dès ce moment-là, Dieu ne sera plus un inconnu, un anonyme pour nous. Dieu devient alors un compagnon de route, un guide, un ami.
Amen
© Jean-Marie Thévoz, 2007
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Matthieu 20. Dieu peut agit malgré nos faiblesses, malgré nos vulnérabilités
Matthieu 20
4.11.2007
Dieu peut agit malgré nos faiblesses, malgré nos vulnérabilités
Deut. 7 : 6 - 8 Matthieu 20 : 20 - 28 Matthieu 20 : 29 - 34
Chère paroissiennes, chers paroissiens
Le pasteur français Alphonse Maillot — dans son petit livre sur les miracles*— commence par nous mettre en garde contre un danger : celui de nous focaliser sur le signe (le « comment » du miracle) et manquer ce que le signe nous désigne, nous montre : (le « pour-quoi » du miracle).
Aussi j’abandonne tout de suite la problématique « comment Jésus fait-il pour guérir ces deux aveugles ». Ce qui nous intéresse ce matin, c’est « pour-quoi » Jésus guérit-il ces deux aveugles au sortir de Jéricho. Quel message nous donne-t-il par ce geste, autant aux disciples d’autrefois qu’à nous aujourd’hui ?
Pour saisir ce message, il faut élargir notre vue du contexte. Que se passe-t-il avant, que se passe-t-il après ? Le début du chapitre 20 de Matthieu s’ouvre par la bien connue parabole de ouvriers de la 11ème heure. Un patron d’exploitation viticole engage des ouvriers tout au long de la journée et – finalement – leur donne à tous, y compris au dernier arrivé, le salaire d’une journée entière de travail. « Voilà à quoi ressemble le Royaume des Cieux » dit Jésus (Mt 20:1). Une pierre est posée dans la construction de notre compréhension de l’agir de Dieu : il traite chacun également, selon sa bonté, et non selon nos mérites.
Juste après ce récit, une autre pierre est posée : La 3e annonce par Jésus de sa passion future à Jérusalem. Jésus et ses disciples se trouvent en ce moment à Jéricho. Il avait quitté la Galilée (Mt 19:1) probablement en descendant le Jourdain, et passe un temps en Transjordanie, puis à Jéricho. Cette ville est son point de départ pour sa « montée à Jérusalem ». Ainsi Jésus, pour la dernière fois, annonce sa Passion. Une précédente annonce avait scandalisé Pierre et lui avait valu le fameux « vade retro Satanas » c'est-à-dire « loin de moi, tentateur ».
En annonçant une nouvelle fois sa Passion, Jésus affirme qu’il n’évitera pas son destin, qu’il ne se détournera pas de sa mission, même si elle est incompréhensible à ses disciples. Ce chemin vers la croix est le passage vers la grâce annoncée par la parabole des ouvriers.
Mais ce chemin n’est toujours pas compris, comme en témoigne l’épisode que vous avez entendu : la demande de la mère de Jacques et Jean. Elle demande à Jésus un portefeuille de ministre pour ses deux fils dans le futur gouvernement, lorsque Jésus aura chassé les Romains et pris le pouvoir. Car c’est de cela qu’il s’agit, dans la demande de la mère de Jacques et Jean. Qui aura le pouvoir quand Jésus sera roi, lui le fils de David, l’héritier du trône ?
Ô comme il nous est difficile de sortir d’une lecture spiritualisante des texte bibliques ! Cette mère essaie d’obtenir une promotion politique pour ses fils. Nous raisonnons aussi encore en termes de pouvoir quand nous parlons de l'Eglise:
« Notre Eglise vaudoise a perdu sa place dominante… »
« Elle perd de l’audience, des paroissiens. »
Oui, c’est vrai, c’est une réalité, et c’est triste. Mais ce n’est pas la perte d’influence qui est triste, mais la perte de spiritualité, de grâce.
Dieu n’a jamais choisi le peuple d’Israël pour sa grandeur ou sa force, le texte du Deutéronome nous l’a rappelé. Jésus n’a jamais choisi ses disciples pour leurs forces ou leurs compétences. Dieu ne nous a pas choisi pour nos richesses, notre influence ou notre importance sociale. Nous sommes choisis parce qu’il nous aime et veut nous libérer, comme il a libéré les Hébreux des « griffes de Pharaon », comme il veut libérer les disciples de leur servitude à la soif du pouvoir, comme il a libéré deux aveugles de leur nuit et de leur exclusion.
Cette guérison est là pour nous ouvrir les yeux sur la véritable identité de Jésus, sur son véritable travail, sur sa véritable mission. Jésus vient de l’exprimer en toute clarté : « Le Fils de l’Homme n’est pas venu pour se faire servir, mais il est venu pour servir et donner sa vie comme rançon pour libérer beaucoup de personnes ». (Mt 20:28).
Cette façon de voir Jésus et Dieu est impossible sans un miracle, sans l’intervention de Dieu lui-même. C’est Jésus lui-même qui doit nous ouvrir les yeux pour que nous voyions comment cette libération s’inscrit dans notre vie. Jésus ne va pas la faire contre notre gré !
Voyez comment il s’adresse à ces deux aveugles : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? ». Jésus est respectueux de chacun. C’est sa façon de servir : il n’use pas de sa connaissance et de sa puissance sans que nous ne le lui demandions. Il est à l’écoute de nos besoins, puis il met sa force au service de cette prière.
C’est en cela que Dieu peut agir malgré nos faiblesses, malgré nos vulnérabilités. L’apôtre Paul ira même plus loin en disant que notre faiblesse, nos vulnérabilités lui laissent la place d’agir lui-même à travers nous.
C’est la grâce de Dieu qui agit dans le petit peuple qu’il s’est choisi, à travers les disciples, à travers nous. Nous sommes des vases d’argile, mais nous y portons la présence de Dieu. Nous sommes même, dans les terme de l’apôtre Paul, le temple du Saint Esprit ! Laissons-nous ouvrir les yeux à cette réalité. Laissons-nous habiter par cette confiance que Dieu nous fait, que Dieu place en nous.
Il nous a choisi, il nous aime, il nous fait confiance pour témoigner de cette bonne nouvelle : il habite en nous. Laissons rayonner cette confiance, ouvrons-nous à cette grâce et cette grâce sera visible autour de nous. Laissons-nous habiter par cette grâce de Dieu.
Amen.
© Jean-Marie Thévoz, 2007
*Alphonse Maillot, Ces miracles qui nous dérangent, Aubonne. Ed du Moulin, 1986. -
Luc 11. Jésus nous apprend à relier entre eux les points lumineux dispersés de notre existence
7.10.2007
Jésus nous apprend à relier entre eux les points lumineux dispersés de notre existence
Jean 9 :1-7 Luc 11 : 33-35
Les lectures bibliques parlaient de lumière, je vais donc allumer deux bougies (Je les pose par terre, derrière la table de communion, elles sont invisibles). Les voyez-vous ? Sont-elles bien placées ? (Je les reprend et les place sur un bougeoir en hauteur).
Le propre de la lumière, c’est d’être visible, d’apporter la clarté. Le propre de la lumière, c’est de rendre visible, d’illuminer ce qu’il y a alentour. Sinon, elle ne sert à rien !
La lumière, à bien y réfléchir, est utile seulement par rapport à nous. A quoi sert d’allumer la lumière dans une pièce où ne sommes pas ? Elle brûle en vain. C’est nous qui avons besoin de lumière, pour nous déplacer, pour lire, pour vivre. C’est pourquoi nous préférons la lumière à l’obscurité, que nous donnons une valeur positive à la lumière et négative aux ténèbres.
Dans les trois petites phrases de Jésus dans l’Evangile de Luc, la lumière occupe trois places différentes. D’abord, c’est une lumière qui doit être placée en haut, sur le porte-lampe, pour nous éclairer. Elle est face à nous, en dehors de nous.
Puis Jésus parle de l’œil qui est comme la partie de notre corps qui y laisse entrer la lumière. Aujourd’hui, on pourrait dire que l’œil est comme l’objectif de l’appareil photo. S’il est propre et bien réglé, il laisse entrer une image nette et belle. S’il est endommagé ou opaque : pas d’image, ou une image transformée, déformée. Les porteur de lunettes connaissent cela : quand on ne les a pas sur le nez et qu’on les cherche, on risque de se cogner aux meubles ou de trébucher dans l’escalier parce que notre image n’est pas nette ! Nous ne sommes pas en lien avec la réalité, mais avec une image déformée de la réalité.
Enfin dans la troisième phrase, Jésus dit « remets-toi en question, est-ce que ta lumière n’est pas obscurité ? » Quelle image du monde as-tu en toi ? A quelle réalité correspond-elle ? Est-elle un vrai reflet ou une image déformée, une illusion, une tromperie, un faux-semblant ? C’est une grave remise en question ! Est-ce que votre lumière est lumière ou obscurité ? Est-ce que ce que vous croyez être la réalité est une image vraie de la réalité, ou une image trompeuse de la réalité ?
C’est une vraie question, parce que nous n’avons pas un accès direct à la réalité. La réalité passe toujours par une image reconstruite de la réalité. On peut discuter cela à propos de choses matérielles. Mais on ne peut pas le remettre en doute en ce qui concerne les réalités immatérielles que sont les relations.
Un exemple : quand je demande : « M’aime-t-il ? M’aime-t-elle ? Me veut-il du bien ou du mal ? Puis-je lui faire confiance ou dois-je me méfier ? » La réponse dépendra de déchiffrage des divers signes. Il m’a offert du chocolat, ou des fleurs. Elle n’est pas venue au rendez-vous…
Nous passons notre temps à chercher à déchiffrer le comportement des autres et nous y ajoutons nos croyances propres : exemple d'observation : il est nerveux.
- Croyance 1 « j’ai dû faire quelque chose de faux, alors il doit être fâché ». Décision en conséquence : je fais mieux de m’éloigner, il pourrait déverser sa colère.
- Ou croyance 2 : « sa journée de travail a dû être pénible » et « il aime ma présence ». Décision en conséquence : je vais m’approcher de lui et essayer de le réconforter. La relation va être différente selon la croyance choisie !
La Bible, par des récits imagés et symboliques essaie de nous ouvrir les yeux sur certaines croyances, ou nous propose de nouvelles croyances. Ainsi, dans le récit de la guérison de l’aveugle-né, Jésus essaie de casser la croyance selon laquelle le malheur est le résultat du péché, donc d’une punition divine. Jésus dit non. Le malheur est un malheur, point. Il n’est en rien relié à une faute quelconque. Et Jésus ajoute le geste à la parole, en rendant la vue à cet homme, signifiant par là que Dieu cherche au contraire à nous sortit du malheur, pas à nous y plonger.
Nous avons beaucoup d’autres croyances fausses (ce que Jésus appelle de la lumière qui est obscurité). Par exemple : les autres sont responsables de nos malheurs, il faut donc nous en débarrasser. Par exemple : acquérir des objets nous rendra heureux. Par exemple : quand il / elle aura changé, alors je pourrai être heureux. Ces types de croyances sont des points d’obscurité en nous, que Jésus met en lumière. C’est en cela que « Jésus est la lumière du monde ». Il nous offre une autre lecture du monde. Il nous aide à déchiffrer le monde d’une manière nouvelle.
Il nous apprend à lire le monde, à y déchiffrer des signes. Il ne suffit pas de voir avec les yeux pour déchiffrer une image. Un apprentissage est nécessaire. Deux exemples :
a) lorsqu’un médecin fait une échographie d’un bébé dans le ventre de sa mère, il voit le bébé bien avant nous, parce qu’il l'a appris. Pour nous, c’est un écran de TV avec de la neige. Ce n’est que lorsqu’il nous montre où est la tête, le cœur, les membres, qu’on se met à voir, à comprendre l’image.
b) Lorsqu’on regarde un ciel étoilé, on voit une foule de points lumineux dispersés, sans ordre. Mais une fois que quelqu’un vous a dit « ici, c’est la Grande Ourse, ou Orion, et vous fait relier les points entre eux, vous ne verrez plus un semi d’étoiles, mais des formes significatives, même si ces points ne sont reliés que dans votre tête.
Jésus nous apprend à relier entre eux les points lumineux dispersés de notre existence. Pour que notre vie prenne un sens, un dessin qui devienne lisible peu à peu. Mais cela demande un apprentissage. Cela demande d’entendre ou de lire les textes bibliques, de manière à ce que jaillissent des liens, dans notre tête ou dans cette de nos enfants : ah, c’est dans ma vie comme dans ce récit …
Voilà un point de repère, un phare qui me permet de m’orienter, de suivre la côte ou d’éviter un écueil. Ces phares, ces lumières, dans la géographie biblique et dans nos vies sont (brièvement) :
1) l’amour est la substance de la vie ;
2) la confiance est la base de toute relation ;
3) juger ne mène à rien, essayez la compréhension ;
4) le malheur n’est jamais une punition divine, car Dieu est bon ;
5) ce que vous voyez de ténèbre en vous, Dieu peut le guérir et le transformer en lumière.
Je pourrais continuer ainsi, mais j’en garde pour de prochains dimanches. Mettez-vous à cet apprentissage, enseignez cela à vos enfants et vous aurez tous les repères nécessaires naviguer en sécurité dans la vie.
Amen.